Plus de 100 000 personnes ont participé à la grande marche civique contre l’antisémitisme à Paris et des dizaines de milliers à travers le pays le 12 novembre. De nombreuses personnalités publiques, y compris des personnalités politiques et des célébrités comme Karine Le Marchand et Carla Bruni, ont pris part à cette mobilisation en réponse à l’augmentation inquiétante des actes antisémites en France. Néanmoins, les réactions ont été vives en raison de l’absence remarquable du Président Emmanuel Macron.
La Suisse défend Emmanuel Macron.
En réponse aux critiques, Emmanuel Macron, lors de sa visite d’État en Suisse, a justifié son refus de participer à la manifestation. Il a souligné son engagement inébranlable contre l’antisémitisme et an expliqué que son devoir en tant que président était de se concentrer sur des choses comme la libération des otages et la préservation de l’unité nationale.
La déception et l’incompréhension de Patrick Bruel
Patrick Bruel, qui était présent à la manifestation, an exprimé sa frustration sur le plateau de l’émission « C à Vous ». Le chanteur, qui est célèbre pour son opposition à l’antisémitisme, an exprimé son incompréhension face à l’absence du président. Malgré son respect pour Macron, Bruel a souligné que de nombreuses personnes ressentaient cette absence comme un manque.
Débat sur le Rassemblement National
La présence du Rassemblement National à la marche était également sujette à des débats. Néanmoins, Patrick Bruel a décidé de mettre l’accent sur l’importance de l’unité républicaine, affirmant que tous les membres de la République devaient être invités à une telle réunion. Au lieu de critiquer ceux qui ont choisi de participer, il a préféré mettre en évidence l’absence de certaines personnalités.
L’absence d’Emmanuel Macron dans la campagne contre l’antisémitisme, ainsi que les réactions qu’elle a suscité, y compris celle de Patrick Bruel, révèlent la complexité des attentes envers les leaders politiques lors de crises sociales. La nécessité d’une réponse unie et réfléchie de la part de toutes les composantes de la société, y compris ses dirigeants, est plus que jamais cruciale alors que la France fait face à une montée des actes antisémites.