Ross, un jeune Britannique de 36 ans, nous dévoile les coulisses de son métier d’escort-boy à Londres, une profession souvent entourée de préjugés.
Un début inattendu :
Ross n’avait jamais envisagé de devenir escort-boy jusqu’à une conversation fortuite avec un coach de sa salle de sport en 2018. Ce dernier lui a révélé le potentiel lucratif de cette profession. « J’ai découvert l’escorting par hasard. La rémunération était bien plus élevée que ce que je gagnais à l’époque. Étant hétérosexuel et appréciant la compagnie des femmes, j’ai décidé de tenter l’expérience », confie-t-il. Sa première expérience fut avec une femme d’une cinquantaine d’années, une rencontre qui, malgré sa nervosité initiale, s’est avérée satisfaisante pour les deux parties.
Préserver son identité :
Avec le temps, Ross a appris à protéger son identité. Bien qu’il collabore avec une agence pour obtenir la majorité de ses missions, il veille à ne jamais dévoiler son visage en ligne. Cependant, il n’hésite pas à fournir des photos plus intimes si ses clientes le demandent. « Je suis également acteur, mais ma carrière n’a jamais vraiment pris son envol. Je préfère donc rester discret sur mon activité d’escort », explique-t-il.
Tarification et services :
Ross propose ses services à 170 euros la séance ou 1 euro la minute pour des rendez-vous virtuels via des plateformes comme Zoom et WhatsApp. En moyenne, il rencontre deux à trois femmes par semaine, s’adaptant toujours à leurs désirs et besoins.
Des rencontres plus conventionnelles qu’il n’y paraît :
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la plupart des demandes de Ross sont assez classiques. « Beaucoup de femmes cherchent simplement une expérience ‘normale’. Elles ne demandent généralement rien d’excentrique », affirme-t-il. Ross est toujours préparé, emportant avec lui divers accessoires tels que des vibromasseurs, du lubrifiant, des cravates et des huiles.
Plus qu’un professionnel, un confident :
Au-delà de l’aspect physique, Ross joue souvent le rôle de confident pour ses clientes. « Le sexe n’est qu’une partie de l’équation. Souvent, je me sens plus comme un thérapeute que comme un escort-boy à la fin d’un rendez-vous », confie-t-il. Bien qu’il apprécie son métier, Ross reste vigilant, notamment face à des clientes qui pourraient développer des sentiments plus profonds à son égard.
La profession d’escort-boy, bien que méconnue et souvent stigmatisée, offre une perspective unique sur les désirs et besoins des femmes. Ross, avec son expérience et son empathie, démontre que ce métier va bien au-delà des simples préjugés.