Dans une société où l’image de l’État est scrutée attentivement, la vie privée d’Hélène Noguerra, chanteuse et actrice célèbre, a récemment été mise en péril. Elle a été exposée en une d’un magazine people sans son consentement avec Fabien Galthié, son partenaire depuis deux ans, une situation qui a ravivé le débat sur les limites de la presse dans l’ère post #MeToo.
Un appel à la protection de la vie privée
Noguerra an exprimé son expérience traumatisante dans une tribune animée pour le journal Libération, tout en condamnant ce qu’elle considère comme une « presse tyrannique ». Elle a souligné la violence de ces pratiques qui continuent malgré une prise de conscience croissante de la valeur du consentement. Sa position exprime son soutien sincère à une modification de la législation.
Il est nécessaire d’avoir une loi sur le consentement préalable.
L’actrice a souligné que bien que les photos aient été prises sur une plage publique, leur publication sans accord préalable n’était pas justifiée. Elle insiste sur le fait qu’il ne faut pas confondre l’exposition sur scène ou dans le cadre de son art avec l’autorisation de divulguer des aspects de sa vie privée. Noguerra demande une loi claire qui interdirait la publication de photographies de personnes nues sans leur consentement explicite.
« Être libre, ce n’est pas être en « service libre ». »
Le titre de la tribune d’Hélène Noguerra exprime clairement son intention : la liberté individuelle ne doit pas être associée à la disponibilité publique ou médiatique. Elle soutient que la vie personnelle et l’art sont deux domaines distincts qui méritent chacun leur attention et leur protection.
Le combat pour la vie privée continue entre avancées et résistances.
Noguerra regrette que la presse people continue de violer la vie privée des célébrités sans scrupule, malgré des progrès considérables dans la compréhension et le respect du consentement. Elle, qui a déjà pris des décisions artistiques impliquant la nudité, distingue clairement le contexte artistique du dévoilement non consenti de l’intimité.
La demande d’Hélène Noguerra d’une loi qui protège l’intimité témoigne d’une inquiétude croissante quant à la façon dont les médias interagissent avec les personnalités publiques.